21 novembre 2024
centre d'appel

Les entreprises d’outsourcing ne cessent de se créer sur la Grande île. En effet, plusieurs investisseurs étrangers ont misé sur le secteur offshore à Madagascar dont le centre d’appel. À ce jour, l’île arrive même à concurrencer les plus grands pays dans le domaine de l’outsourcing à savoir Maurice et le Maroc. Bien qu’il s’agisse d’un secteur en plein développement, les estimations affichent un bel avenir pour ce domaine.

Pour quelles raisons les dirigeants externalisent-ils leur entreprise ?

L’externalisation est une démarche stratégique permettant de développer son entreprise. En plus d’étendre son domaine de compétence, cela aide aussi la société à mieux se focaliser sur ses domaines de prédilections qui sont aussi ses centres d’intérêt. Certaines tâches qui ne sont pas si importantes, si elles sont exécutées en interne, demandent plus de temps et d’argent que si elles étaient effectuées en externe.

En effet, implanter sa société dans un autre pays permet également d’être plus réactif, de se tenir informé des innovations et ainsi de toujours être dans le coup. Il existe aussi des secteurs dans lesquels l’entreprise ne peut pas fournir des services de qualités par manque de compétence. C’est pourquoi contacter un prestataire est une bonne option. Cette démarche permet notamment de réduire le coût des opérations.

Pourquoi implanter son centre d’appel à Madagascar ?

De nombreuses sociétés exerçant dans le domaine de l’offshore ont été attirées par la Grande île et ses moyens. Madagascar possède les moyens technologiques nécessaires ainsi que les ressources humaines qualifiées pour recueillir des centres d’appel.

Des ressources humaines qualifiées

La population malagasy à l’avantage d’être jeune et dynamique. L’empathie et la capacité d’écoute font partie de la culture du pays. Les Malagasy sont réputés pour leur sens du relationnel et leur ton accueillant. Madagascar étant une ancienne colonie française, la langue y est parlée couramment. On l’apprend dès le plus jeune âge dans les écoles d’expression française. En outre, les Malagasy sont capables de maîtriser l’accent français sans difficulté.

En outre, les jeunes sont toujours à l’affut de nouvelles technologies. Aussi, leur compétence dans ce domaine n’est pas à plaindre. Ils sont tout aussi déterminés qu’endurants et peuvent très bien travaillés sous la pression.

Une connexion à très haut débit

C’est depuis 2014 que Madagascar dispose du réseau africain East Afrikans Submarine Cable System (EASSy). Le groupe Axian y est pour beaucoup. Aujourd’hui, le pays ou du moins la capitale, pour l’instant, peut bénéficier de la connexion 5G, installée depuis fin juin 2020. Sur le continent africain, la vitesse de connexion de l’île garde la première place.

En attendant que la situation économique s’améliore après la pandémie, le backbone national assure la distribution de l’internet haut débit dans plus de cinquante localités de l’île.

Une main-d’œuvre peu chère pour la qualité de la prestation

Malgré l’instabilité politique et économique que traverse le pays, le secteur de la TIC tient tant bien que mal le coup. Le taux de chômage chez les jeunes est assez élevé, c’est pourquoi ils n’hésitent pas à postuler pour des postes de téléopérateurs. Par rapport aux autres pays, la qualité du travail est meilleure, pourtant la rémunération est moins élevée. En outre, les centres d’appel assurent un service continu 24 h sur 24 tous les jours de la semaine. Le décalage horaire par rapport à l’hexagone étant de 1 h en été et 2 h en hiver, la transmission n’en sera pas affectée.

Par ailleurs, on favorise également l’externalisation de services à Madagascar, car la facturation des services est exempte de TVA. De plus, les entreprises offshores sont considérées comme des sociétés franches. Aucun impôt sur le revenu n’est imposé. Seule une fiscalité de 10 % doit être versée à l’État.

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